Stop à l'intervention tarifaire

Les cabinets axés sur la qualité sont particulièrement menaces

En Suisse, un traitement de physiothérapie coûte environ 50 francs selon le canton - le tarif horaire est donc inférieur à celui d'un installateur électrique ou d'un mécanicien automobile. La situation financière est particulièrement difficile pour les cabinets de physiothérapie orientés vers la qualité et disposant d'une bonne infrastructure, qui doivent, outre les salaires des thérapeutes, louer une grande surface d'entraînement, acheter et entretenir des appareils et payer un soutien administratif. 

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Pour s'en sortir, ces cabinets ont besoin de temps en temps de patients pour lesquels une "thérapie complexe" peut être facturée. De telles consultations, qui relèvent du chiffre tarifaire 7311, sont nettement mieux indemnisées (environ 80 francs).

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Actuellement, la durée d'un traitement de physiothérapie n'est pas précisément réglementée. Les physiothérapeutes décident donc de leur propre chef du temps qu'ils consacrent à un traitement. Le Conseil fédéral veut fixer à 45 minutes la durée des thérapies complexes. Selon l'exposé des motifs, il s'agit ainsi d'accroître la transparence pour les assurés et d'augmenter l'incitation à raccourcir les thérapies, ce qui, à son tour, sert la qualité.

On peut sans crainte rejeter comme une affirmation creuse le fait que la qualité des traitements augmente, car il n'existe aucune preuve que des traitements trop longs conduisent plus rapidement ou durablement à la guérison. C'est même le contraire qui se produira : Si la Confédération met ses plans à exécution, les cabinets auront encore moins de possibilités et de raisons d'investir dans la qualité. Le niveau des salaires baissera. L'incitation à proposer des traitements purement passifs sur la table dans un studio de physiothérapie augmentera.

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swissODP rejette les plans du Conseil fédéral. Notre démarche:

• Nous participons à la consultation et apportons la perspective de nos cabinets partenaires. 

• En collaboration avec nos cabinets partenaires, nous élaborons des scénarios et prenons des décisions.

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Une chose est sûre : l'union fait la force.